About

David DAOUD, artiste franco-libanais, est né en 1970 ; il est diplômé de l’Ecole Supérieure Nationale des Arts Décoratifs de Paris. L’artiste porte un regard tendre sur les foules et vagabonds solitaires arpentant son univers pictural. Ce dernier est le siège de périples, d’introspections, mais aussi de rencontres entre ces êtres qui semblent s’effacer et se confondre dans la pleine matière chromatique. Parfois, un tracé puissant et frénétique vient fendre la toile et donner corps au motif, tel un geste puissant et intempestif de création. Se laissent alors entrapercevoir : des peuples, des paysages, des végétaux fragiles mais dont surgit la pleine volonté d’être. DAOUD consacre alors une série à ces fleurs, arbustes, et autres plantes. C’est avec pudeur que ces derniers se déploient et prospèrent sur ces magmas de pigments aux arrêtes graphiques. Catalogue de l’exposition “Terre indigo” disponible sur demande. David Daoud nous raconte un ailleurs. Il ne fait pas que nous montrer des horizons inconnus dans lesquels nous nous laissons envouter, il nous montre aussi des gens, des êtres peuplant ses toiles. Pourtant, ils semblent bien éloignés de nous, ces personnages ; nous n’accédons jamais à leurs intentions, aux traits de leur visage. Ils restent là ou en transit. Ils se confondent dans les assemblées, se fondent dans ces paysages aux allures d’intériorité. Comment se reconnaitre en ceux qui s’effacent sous leurs tuniques dans le flou du pigment ? On ne le peut, seuls subsistent leurs déplacements, leur adhésion profonde à ce monde naturel qui les recouvre de son immensité. Ces ombres, ces voyageurs, ils nous racontent quelque chose d’autre que leur simple histoire. Ils nous présentent autre chose que leur identité. Ils nous dévoilent les secrets pourtant simples du genre humain ; ils nous montrent avec discrétion comment parcourir cette terre qui se réincarne en des couleurs nouvelles. Ou peut-être que les pigments ne sont pas neufs, mais que c’est un regard autre qu’il nous faut adopter. L’artiste nous parle-t-il du sacré ? Quand les hommes s’effacent et se confondent, le propos porterait-il ailleurs ? Sur ce qu’il y a au-delà de l’Homme. Peut-être est-ce le cas, mais il subsistera toujours un espace dans ces toiles. Un espace qui nous est demandé de prendre ; un espace dans lequel il nous faut nous engouffrer. Car il s’agit ici d’une invitation. Si le tableau semble à priori ne pas nous dévoiler de vérités sur les êtres le peuplant, peut-être est-ce pour mieux nous laisser y inscrire notre histoire. Dans ces peintures de l’ombre, ces toiles du mystère et de l’essentiel, des tracés plus nets émergent parfois pour séparer l’obscurité de la lumière. Ces tracés et autres coulées tranchent souvent de leur pigment vif et extraient le motif du fond dans lequel il se dissimulait jusque-là. L’artiste appelle cette technique « graphique ». Elle surgit sur des toiles et redonne contenance à ce qui se confondait, à ce qui existait comme un tout grouillant. L’artiste y porte une affection tendre ; elle est une relique d’un art précieux et qui ne doit pas être perdu. L’enfant qu’il était créait déjà avec ce qu’il pouvait, même quand ses pinceaux et autres couleurs n’étaient que doigts et cirage. Muni de tels outils, seul le tracé subsistait, comme un art primal et instinctif. Durant le reste de son parcours, il tenta de percer les secrets des techniques picturales les plus avancées. Mais subsisteront toujours les appels premiers, ceux du dessin, servant de garde-fou au perfectionnement du travail de la matière. Voici aussi comment s’incarne l’identité de David Daoud dans ses toiles, un équilibre posé sur l’abîme de la recherche perpétuelle de la création ; toujours tenter de représenter avec le plus de sincérité le flou, l’ombre, la sensation, sans perdre pour autant les évidences, l’ordre subtil qui régit l’inspiration artistique. Pierre Hubeaux-Colon RTC Liège a réalisé une vidéo de l’exposition NOUVEL HORIZON de David Daoud Pour visualiser, cliquez pour suivre le lien : https://www.rtc.be/video/culture/expos/nouvel-horizon-de-david-daoud-a-la-galerie-colon-_1504013_325.html David Daoud est né au Liban en 1970, il vit et travaille entre Paris et Liège. Très jeune il commence à dessiner et peindre. Basé à Paris, il poursuit ses études à l’Ecole Supérieure Nationale des Arts décoratifs de Paris et en candidat Libre aux Beaux-Arts de Paris. Il parfait sa technique auprès de son mentor, le fameux sculpteur Charles Auffret. L’artiste a exposé dans de nombreuses galeries, Musées et sites culturels en France et au Liban. En 2018, Ibrahim Maalouf choisit une de ses œuvres pour la pochette de son album Levantine Symphony Ses thèmes de prédilection sont le rapport au temps, l’exil, le voyage, l’éloignement, la nostalgie, l’absence et l’éternité. Ses lumières dedans David DAOUD œuvre dans les soubassements du mental. Il œuvre au-dedans du dedans. À vif. Et l’or des souterrains, masqué et broyé, illumine ses hauts fonds. Les peintures de David Daoud, enfiévrées et nocturnales, creusent leur dur sillon, où les plus humbles, les anonymes et les lointains ont droit de cité, fussent-ils égarés et fantomatiques, noyés dans la nostalgie d’une lumière qui fut. Histoire intime nimbée d’éternelle inguérissable enfance, embrassée par les remous de la grande histoire des hommes, et toujours secouée d’extrême vie. Christian Noorbergen Pour visualiser le film David DAOUD “L’émotion créatrice” – 2018 Veuillez suivre le lien suivant : https://youtu.be/uY65NqXwav0′ Participation salon “Canopée” « J’ai besoin de ressentir la nature avant de créer.» Le lien à la nature est primordial. Surtout dans un monde où il est temps de se remettre en question sur le climat et l’écologie. Nous revenons à l’essence même de nos origines Nous sommes nés de la terre. Donc préservons et chérissons-la.