Nous avons le plaisir de vous inviter à rencontrer les artistes Jean-Pierre RUEL et Maria Guilbert à l’occasion du vernissage de notre exposition. Celui-ci aura lieu le samedi 29 novembre de 14h00 à 18h30.
Jean-Pierre RUEL
Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon en 1993, Annonciation – Huile sur toile – 89 x 116 cm – 2025 Jean-Pierre Ruel poursuit sa formation à Paris auprès de son mentor Vladimir Velickovic. L’œuvre de Jean-Pierre Ruel est une mosaïque. Une convergence de couleurs et de coups de pinceau qui laissent sur la toile l’empreinte de figures teintées d’une humanité mystérieuse et solennelle. C’est par les signes que l’artiste dévoile les fondements des identités qu’il dépeint.
C’est une œuvre de références, qui emprunte au commun de l’imaginaire, pour rêver des récits aux accents de vrai. De la scène biblique, aux thèmes bien connus de la Renaissance, c’est tout l’univers iconique ayant nourri l’artiste qui lui sert aujourd’hui de creuset.
Pour Ruel, la composition de notre être est somme d’expériences. Nous sommes des individus de souvenirs ; nous portons ceux-ci comme de longs habits aux couleurs surannées. Nous récitons nos existences, comme l’artiste retravaille inlassablement sa toile. Ces êtres peuplant la peinture de Ruel sont une réalisation totale, l’union de nos périples de vie. C’est un inachèvement qui subsiste aux frontières du présent, entre le vivre et le vécu
Maria GUILBERT
Maria Guilbert est née en Pologne en 1973. Elle réalise ses études à l’Université des Arts Plastiques de Strasbourg. Ses sculptures sont un souffle qui traverse la matière. Une âme qui brise l’inertie et lui confère tendresse et présence. Par l’acte de création, l’artiste élabore des identités intimes et complexes. Ces êtres d’argile, en renouant avec les attributs subtils de la nature, avec les marques tacites de leur histoire, reprennent pleinement possession de leur être.
Pour Maria Guilbert, le mystère du « qui nous sommes » réside dans les forêts que nous avons pu admirer, dans les sentiers que nos pas ont foulés. C’est dans l’incommensurable masse du vécu, de cet héritage qui nous colle à l’âme, que nous déterrons chaque jour ce qu’il y a de plus sacré. Éloquentes, bien que figées dans un mutisme songeur, les sculptures de Maria Guilbert portent sous leurs paupières tout un monde caché et intime. Ces sculptures demeurent liées à une nature encore souveraine, dont l’aura les recouvre d’une douceur mystique.