About

Depuis quelques années Maria s’est mise à la céramique avec bonheur, et nous délivre des pièces délicates où la femme et la nature sont intimement liées, comme dans sa peinture, tel une invitation au rêve et au mystère dans un univers inspiré des contes et mythes d’origine slave.

 

Bio

Peintre et céramiste ;
Maria Guilbert est née en 1973 en Pologne, à Gdansk.
Elle a fait ses études à l’Université d’Arts plastiques de Strasbourg.
Elle vit et travaille en Provence.

 

 

Prix de peinture :

– Prix du Conseil Général du Salon d’Art Contemporain de Montrouge – Montrouge 2004.
– Prix de peinture du salon de mai – Paris 2000.
– Prix Théophile Schuler décerné par les Amis des Arts et des Musées de Strasbourg – Strasbourg 1995.

 

 

Artist text :

« Les contes et les mythes m’inspirent beaucoup. Ils véhiculent des images à la fois riches de sens et mystérieuses. L’association entre l’homme et l’animal notamment et plus largement la nature, m’a toujours passionnée. Mais le conte et le mythe m’intéressent aussi pour le pouvoir inépuisable de suggestion qui leur est propre. Par essence ils se dérobent à la représentation et activent l’imaginaire d’œuvre en œuvre.

Ma technique m’a été inspirée par la gravure. Je travaille par transfert, un peu à la manière du monotype. Cependant, pour permettre le transfert sur une toile tendue, j’ai du trouver une technique très personnelle que j’ai élaborée au fil des années. Je peins au préalable sur un support plastique souple, que je vais ensuite appliquer sur ma toile puis retirer, ce qui va créer une sorte d’impression en négatif. Je vais faire ainsi plusieurs passages consécutifs en superposition. Ce chevauchement me permet de créer une trame vibrante de touches et de couleurs. La peinture acquiert ainsi une vie propre. Le passage d’un support à l’autre accentue la trace de l’outil et crée ses propres présences et absences. Au-delà de la richesse plastique, j’aime la part accidentelle qu’offre une telle technique, mais aussi la distanciation qu’amène le renversement de l’image. Chaque transfert fait apparaître ma vision première d’une manière décalée. Le passage crée un écart entre la toile et mon regard et me permet de considérer l’image d’une façon nouvelle. Le miroir, dont je me sers régulièrement, m’aide à poursuivre ce jeu de renversements permanents. »